Le lin contribue à l’agriculture durable, qui vise à assurer une production pérenne de nourriture et qui respecte les principes du développement durable. C’est-à-dire, une agriculture qui respecte les hommes et la nature, ne présente aucun danger pour les êtres vivants, respecte des normes écologiques et sociales et protège la biodiversité. En effet, le lin s’intercale idéalement parmi les autres cultures (blé, betteraves, maïs, pois, colza).
Le lin est une fibre écologique. Sa culture est peu exigeante en azote. Il n’y a donc pas de pollution par les nitrates. Les liniculteurs n’utilisent que très peu de produits phytosanitaires (un désherbant, un traitement contre les insectes et un fongicide au maximum).
La culture du lin ne nécessite pas d’apports supplémentaires en eau. A titre de comparaison, la culture du coton nécessite une irrigation annuelle de 5.000 m3/ha et 5 fois plus d’intrants (engrais et pesticides).
Le rouissage - période pendant laquelle le lin arraché est laissé sur le sol des champs pour provoquer la décomposition des colles naturelles qui lient les fibres à la paille – se réalise également de manière tout à fait naturelle. Le processus se fait grâce aux bactéries du sol, à la pluie, sans autre énergie que celle de la lumière. Le ramassage laisse, quant à lui, une terre propre et sans déchets.
Lors de sa transformation, le lin ne produit pas de déchets, toute la plante est utilisée (fibres, paille, graines, poussière). Aussi, tous les constituants de la plante sont biodégradables, les produits issus de la plante de lin seront donc biodégradables à leur tour.
Le lin est ainsi, et de loin, la culture textile qui est la plus propre et la plus respectueuse de l’environnement.